Le coin des poètes

Honneur aux dames: textes de Sohee que j'ai récupérés sur l'ancien forum. J'espère qu'elle ne m'en tiendra pas rigueur...


03/01/08


un jour je te dirai la moindre de mes pensées
je te dirai alors combien je t'ai aimé
je te raconterai ces moments où sans toi
je regardais le ciel tout en riant de moi

combien j'aurai aimé t'avoir à mes côtés
toi qui as toujours su faire ce que j'attendais
aujourd'hui je suis bien, je t'aime toujours autant
mais peut-être final'ment je n'te désire plus tant

alors peut-être un jour nous nous retrouverons
nous rappelant soudain tout ce que nous aimions
et nous pourrons alors toi et moi comme avant
être innocents et fous comme le sont les enfants

voilà bien entendu je suis une fille d'où le thème...


bon un petit poème histoire de pas limiter mon passage à un truc merdique , quoi que vous trouverez peut-être également le poème merdique..

02/08

Aujourd'hui je te donne mes rêves et mes espoirs
Je te confie mon âme à la lueur du soir
Je dépose à tes pieds toutes mes illusions
Et mets entre tes mains toutes mes aspirations

Car c'est à tes côtés que je veux respirer
Et bien auprès de toi que je veux me poser
Depuis longtemps déjà je vole d'île en île
Cherchant ce littoral qui serait mon asile

Je ne désire plus rien que d'être parmi les tiens
D'aventures, de frissons, je n'ai plus le besoin
Car enfin ici bas quelque chose me retient
Et le désir d'un autre soudain'ment me revient.

Et une autre dame : grogne87 qui nous a laissé ce poème:

la mort
ne reve pas de la mort
toi qui demain ne seras plus
ne reve pas de la mort...

allonge
au fond de ton cercueil
bras en croix
tu de decomposes...

huit pieds sous terre
pas d'eden pas d'enfer
non
rien que des vers;
qui se frottent la bedaine........


bon c'est pas gai.... mais bon on fera mieux la prochaine fois
allez une tournee pour me remonter le moral ...
cervoise pour tous...

au tour de Sapeur :
Dis maman,
Où est le monsieur au casque brillant ?
Il est venu par la fenêtre en rampant,
Me chercher dans mon petit lit brûlant.
Il m'a protégé de son corps puissant
Et m'a enlevé par la fenêtre en un instant.
Il m'a remis dans tes bras en souriant.
Alors, tu m'as serré sur ton coeur en pleurant.
Il est reparti en courant
Avec son casque brillant.

Dis maman,
Quand je serai grand,
Tu m'achèteras un casque brillant,
Pour que je puisse en souriant
Sauver les petits enfants
Et les remettre dans les bras de leur maman ?

Oui, mon enfant
Mais quand tu seras grand,
Si tu portes un casque brillant,
Il faudra que tu sois vaillant
Pour que je sois fière à ce moment
Mais comme toutes les autres mamans,
Lorsque leur enfant
Porte un casque brillant
J'en tremblerai en y pensant


Et un autre (Sapeur pest tout feu tout flammes!)


et pour les ammateurs je vous en met un autre

Tu voulais devenir pompier
Tu en avais toujours rêvé
J'étais si fière de ton métier
Et de tant de volonté.

Aujourd'hui, tu nous as quittés
Je n'y étais pas préparée
Tu as sauvé une vie
Mais c'est toi qui as péri

Dans cette maison en flamme
Tu n'entendais que les larmes
De cet enfant apeuré
Sans penser au danger

Tu faisais ton métier
C'était tout ce qui t'importait
Au milieu de cet incendie
Tu ne te souciais que du petit

Sa mère était soulagée
De retrouver son bébé
Mais elle n'a pas imaginé
Que tu pourrais y rester

La maison s'est écroulée
Tu es resté bloqué
Tes collègues n'ont pas pu te sauver
Malgré une lutte acharnée

Ils ont déblayé
Avec l'espoir de te trouver
Mais contre cette poutre qui sur toi est tombée
Tu n'es pas parvenu à lutter

Aujourd'hui, tu es celui
Qui a sauvé une vie
Et ton souvenir brûle encore
Tout au fond de leur coeur

Tu as accompli ton devoir
C'était ton histoire
Et ton fils est très fier
Du courage de son père

Il a trouvé son métier
Il veut devenir pompier
Et même si le feu t'a emporté
Je le laisserai te succéder.

Que cachait Pika sous sa blouse d'infirmier? En tous cas cela n'en laissera pas certain(e)s indiférent(e)s:


moi aussi je vais defendre ma profession. aA vos mouchoirs


Toi, l'infirmière,
Je ne te connais pas et pourtant je t'admire,
Car tu es toujours là, lorsque la vie chavire,
Ta présence discrète au coeur de l'hopital
Fait souvent reculer la douleur et le mal.
Tu combats la souffrance avec persévérance
Et l'on voit de tes mains renaitre l'espérance.
Que de sanglots, de cris, que de maux, de soucis
Au coeur de cet enfer par tes soins adoucis !
Ton royaume est bâti de râles et de larmes,
Et dans ce monde froid, tu n'as pour seules armes
Que la force et l'espoir de ton coeur généreux
Qui apporte la paix à tous les malheureux
Tu es la confidente aimée des solitaires,
De tous ceux que la vie a rendu grabataires
Tu offres ton sommeil, tu distribue ton temps,
Tu soignes, tu guéris tout en réconfortant
Tu es la providence au sourire angélique
Et dans cet univers indolore, aseptique
Tu mêles ton parfum aux nuages d'éther
En ajustant la sonde ou bien le cathéter
Lorsque la mort, hélas, se montre la plus forte,
Et que le sang glacé se fige dans l'aorte,
L'amertume et la rage envahissent ton coeur
Qui ne supporte pas que le mal soit vainqueur.
Tu sais que la Camarde, habite les parages,
Et qu'elle peut frapper tous les gens, tous les âges
Et tu pleures parfois quand tombe le rideau
Sur l'inconnu défunt qui va vers le tombeau
Pourtant lorsque paraît quand s'éloigne le pire,
Une lueur de joie, au milieu d'un sourire
Alors modestement, tu reçois ce cadeau
Et tu sens beaucoup moins le poids de ton fardeau
Tu me pardonneras, infirmière anonyme
Ce "tu" si familier, au détour de la rime
Mais je te connais bien car je t'ai vu souvent
Au coeur d'un hôpital, plus sombre qu'un couvent
Tu n'es pas une star ni même une vedette
Pour louer ton travail, ni radio, ni gazette
Mais laisse moi te dire avec mes mots ici
Ce que je ne puis taire, infirmière, Merci.

Au hasard des oiseaux: Angyocelot:

Le corps de la femme est la porte de l'amour

A tes pieds j'y dépose , les clefs

Puisse ton coeur et mon coeur

En pleine liberté

Pour toujours y vivre d'amour .

Petit poéme de moi et aussi, dans le style loose il y a :


C'est bête une cigarette

Pareil au samouraï

Bravant la peur

ont l'allume ont la jette

Sans un cri sans un pleur

Elle se meurt

c'est ausii de moi llollo


Gigabossman:

et moi
je m'envoie
dans la voie
du futur
et de la fissure
pour me briser
mon petit nez
vous me demanderez
POURQUOI
TOUT CELA?
et je chanterai
tout ce que je voudrais!

ca c'est de moi (bon il a pas de sens j'ai fait ce que jai pu)

encore!

tu es chou
tu es un hibou
et non un pou
tu tombes sur les caillou
et pour tout
et n'importe ou
tu fait tout

OUAIS BON LA JPENSE CEST BOF
ET CEST DE MOI EN PLUS

réponse d'angy:

tu fais tout

sur les genoux

comme un fou

pour un voyou

et demetafooteu:


Bravo pour ces impro
C'est l'étoffe des pro
Vous voilà bien accro
Attention au velcro!

qui poursuit au hasard d'une discussion:

non , c'est moi qui interprete mal
et comme rien ne m"est egal
je crois toujours au scandale
je vais tenter de toujours repondre en poemes
et si ça n'est pas du verlaine
ça me permet de m'entrainer
à défaut d'etre un auteur inspiré

J'enchaîne avec quelques unes de mes productions, poème écrit en 1999...:

ODALO
Tu es le centre de la chose.
Tu éclos en bouton de rose .
Tu rendrais gai le plus morose,
Le soleil luirait en pluviose .

O : perfection en métaphore,
O : coeur précieux de l’héliodore
O : plénitude de l’amphore,
O : le mystère de Pandore .

O griserie d’un oeil sans fond,
Sein palpitant petit et rond,
O l’esquisse d’un cheveu blond,
Vision en creux du mot sans nom...

O : secrète alchimie du mot
O : trouble angoissé du gémeau
O : doux murmure de l’ormeau.
O : léger soupir du rameau.

Dans ton orbe un coeur caracole,
Grâce à toi, une âme s’envole,
Je suis ému quand je te frôle,
A ta vue on se sent tout drôle.

O : doux frôlement d’une robe
O : peindre la rondeur du lobe
O : rire, promesse de l’aube
O : lendemain qui se dérobe.

Tu tiens souvent dans un mot doux,
Michou,Tinou ou Patachou
Perles, collier autour du cou,
Comme se tisse un rêve fou...

O : c’est un air que l’on fredonne
O : c’est une lettre qu’on griffonne
O : c’est un chat qui se pelotonne
O : c’est un regard qui s’abandonne.

Je me noie dans ta goutte d’eau.
Tu es du monde le point O,
L’Oméga, le centre du Beau,
Tu rayonnes dans mon cerveau....


un autre de 2001


ELLE

Surgie un jour on ne sait d'où,
Elle naquit près d'Epinal,
Epousant, c'est original,
Le Doubs qui lui fit les yeux doux.

Jour après jour, elle façonne,
Son lit, joue, tourbillonne,
aux piles des ponts bouillonne,
Caresse l'herbe qui frissonne.

Déjà nonchalante à Chalons,
Elle est plus large qu'un canal,
Passe à Tournus, cours moins banal,
Mais à Macon, plus d'étalon!

Langoureuse, elle s'abandonne,
Rivière noble, au moins baronne,
Ici la péniche ronronne,
Là un train de chalands s'ordonne.

A Villefranche on voit son cours
Gonfler souvent en germinal
Voilà atteint le terminal:
A Lyon finit son parcours.

Elle est bien loin de Carcassonne,
Elle n'a rien de la Garonne,
Elle se jette dans le Rhône,
C'est, vous l'avez deviné, la Saône!

un autre encore:

ENVERS ET CONTRE TOUS

Je suis le seul vers solitaire

Toujours condamné à me taire:
Sitôt que paraît un confrère,
Je ne suis plus un solitaire !

J'étais le seul vers solitaire.


Celui qui sous terre se terre...
Un poète partant pour Cythère
Voulut de l'oubli me soustraire!


Je fus le seul vers solitaire


J'avais, c'est vrai du caractère,
Mais en mexposant au parterre
Je redoute le commentaire.

Exit le seul vers solitaire

A U X C A B I N E T S

Malgré l'humour et la vertu
Il faut ici montrer son cul
Malgré la haine et la fierté
Il faut ici se défroquer
Malgré l'amour et la tendresse
Il faut ici montrer ses fesses.

Poussez ! poussez ! les constipés
Le temps ici n'est pas compté
Venez ! venez ! foules empressées
Soulager là votre diarrhée
Car en ces lieux souvent chéris
Même le papier y est fourni.

Soit qu'on y pète, soit qu'on y rote
Tout est permis au sein des chiottes
Mais ? graine de vérole ou de morpion
N'oubliez pas d'vous laver l'fion
De ces WC tant usités
Préservez donc l'intégrité.

Rendons gloire à nos vespasiennes
De faïence ou de porcelaine !
Que l'on soit riche ou bien fauché
Jamais de classe dans les WC
Pines de smicards ou de richards
Venez tous voir mon urinoir !

Qu'ils s'appellent chiottes, goguenots, waters
Tout l'monde y pose son derrière
On les dit turcs ou bien tinettes
Tout est une question de cuvette
Quand celles-ci se trouvent bouchées
Nous voilà tous bien emmerdés.

Entrez, entrez aux cabinets
Nous raconter vos p'tits secrets
Savoir péter c'est tout un art
Pour ne pas chier dans son falzar.

Si cet écrit vous semble idiot
Torchez-vous-en vite au plus tôt
Si au contraire il peut vous plaire
Affichez-le dans vos waters !!!

Après le ver(s) solitaire la complainte des ouatères. Bravo !
Est-ce un exercice personnel ou un emprunt?
J'étais sur le point de verrouiller ou de supprimer le sujet por éviter d'encombrer le forum car je constate qu'il attire peu de monde.

ce n'est point un exercice personnel , il s'agit d'un emprunt